LAMBREQUIN de toiture

LAMB9

LAMBREQUIN de toiture en bois
Miniature échelle 1/12ème
  
Hauteur    =           15    mm
Epaisseur =             1.5 mm
Largeur du motif = 15.6 mm
Longueur =          500    mm

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Emballage spécifique : frais de port à définir

La longueur de 50 cm

3,80 €
TTC

Un peu d'histoire :


Ces éléments d'architecture en bois fixés en bordure de toit sont l'un des décors caractéristiques du chalet suisse et de l'architecture balnéaire du 19ème siècle.
Ces petits éléments (à l'origine découpés à l'identique et juxtaposés côte à côte) forment sur le bâtiment où ils sont employés une dentelle décorative.
Aujourd'hui, ils sont encore utilisés sur certaines petites constructions et fabriqués en série.
Outre sa fonction décorative, de forme droite ou en vague, le lambrequin remplissait une fonction utilitaire en piégeant les eaux de ruissellement s'écoulant du toit en les faisant dégoutter verticalement en avant de la façade, lui évitant ainsi l'humidité.
Frise en bois très à la mode et largement popularisé lors des expositions universelles de Paris, le lambrequin était fabriqué en fonction de la pente de la toiture pour une esthétique maximale ; les découpages parfois ajourés apportant une touche d'originalité sur une façade.
Le lambrequin offrait une singulière décoration aux bordures de toit qu'il décorait à la façon des chalets suisses, des villas des stations balnéaires de la belle époque ou encore des maisons exotiques des iles de la Réunion notamment.

Dentelles de bois et lambrequins

Associé en règle générale aux auvents et autres débords de toitures, parfois à la partie supérieure des baies, le lambrequin est à l'origine une commodité qui s'est peu à peu transformée en élément de décor à part entière.
Son nom vient du terme « lamperkijn » qui désignait au Pays-Bas une pièce d'étoffe pendante destinée à l'ornementation.
D'abord utilisé dans l'ameublement, le lambrequin s'introduit peu à peu dans l'architecture, où il désigne aujourd'hui un bandeau ajouré, souvent en bois, parfois en tôle, destiné à masquer les chéneaux et les gouttières courant le long des toitures.
Élément traditionnel de l'habitat de Haute-Savoie ou des vallées suisses et autrichiennes, il devient rapidement un poncif de l'architecture balnéaire, où règne la fantaisie. Sorte d'objet précieux témérairement accroché aux auvents et autres débords de toitures, qui se multiplient pour créer des zones jouant avec les ombres et les lumières, le lambrequin amplifie les effets de décrochements.
L'emploi des scies mécaniques permettant de reproduire des motifs de bois découpés à moindre coût, il envahit les façades des villas, avant d'aller volontiers coloniser la partie haute des baies.
Comme le montrent bien des photographies anciennes, Royan n'a pas échappé à cette mode faisant la part belle aux pacotilles, mais, ici peut-être plus qu'ailleurs, ces éléments ont peu à peu disparu, faute d'un entretien devenu coûteux, ne laissant subsister très souvent que les pièces maîtresses des charpentes qu'ils venaient enjoliver.

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